Ce deuxième atelier entend traiter d’un domaine dont très tôt de nombreux observateurs ont considéré qu’il ne pourrait survivre à la révolution technologique des années 90. Une des références tutélaires en la matière est peut être la déclaration d’indépendance du cyberespace de John P. Barlow qui dès 1996 prétend que la reproduction se généralise, se justifie, doit être facilitée.
Your increasingly obsolete information industries would perpetuate themselves by proposing laws, in America and elsewhere, that claim to own speech itself throughout the world. These laws would declare ideas to be another industrial product, no more noble than pig iron. In our world, whatever the human mind may create can be reproduced and distributed infinitely at no cost. The global conveyance of thought no longer requires your factories to accomplish.
De façon moins polémique, mais tout aussi affirmée, Ethan Katsh prétend dès 1989 que le droit d’auteur est intimement lié à une technologie particulière, celle du support matériel:
Privacy, like copyright and obscenity, had no direct legal ancestor in the preprint era.
Aussi, face aux bouleversements du moment, et ceux qui s’en viennent, comment le droit d’auteur sera en mesure de s’adapter à cette nouvelle réalité?
C’est cet exercice prospectif que le présent atelier entend proposer