Le fait de voir certains de nos objets qui meublent notre quotidien suivis, épiés, traqués par le biais de capteurs de plus en plus intrusifs n’est plus de la science fiction. Que ce soit nos téléphones, nos frigidaires, nos montres, nos télévisions, nos ordinateurs, nos automobiles, tous, sont désormais susceptibles de faire l’objet d’une surveillance qui bien que pouvant être à la source d’avantages considérables, génère aussi une immense quantité d’informations. Or, ces « d’émanations » en disent long sur ce que nous sommes et ce que nous faisons. Il est donc légitime de s’interroger sur notre vie privée et la gestion parfois « opaque » de ces données aux potentialités intrusives. Cette situation « révolutionnaire » nous invite donc à évaluer des principes directeurs traditionnels qui confectionnèrent le droit de la protection de la vie privée. Si certains s’avèrent en bien des cas fort pertinents (finalité, responsabilité, sécurité, etc.), d’autres montrent des limites d’application dans ce nouveau contexte. Ces questionnements sont d’autant plus pertinents que les potentialités de ces objets connectés ne font que commencer.
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Objets connectés: Robots et données : vision technologique
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Université de Montréal
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