Les objets connectés à Internet peuvent émettre de l’information et en recevoir. Cette interconnexion à caractère quasi-universel suppose une plus grande circulation de l’information entre les personnes, les objets et les entreprises. Les distinctions que l’on tenait autrefois pour bien établies entre l’espace du travail et de l’activité professionnelle et l’espace privé, semblent se dissoudre. Cela invite à revoir comment s’appliquent et se protègent les droits et les obligations. Or, les lois sur la protection des données personnelles reflètent l’informatique des années 1970. Ces lois postulent que l’information personnelle a une finalité unique alors que la connection universelle suppose que les finalités sont désormais multiples. Les lois sur la protection des renseignements personnels ne procurent pas de réelles protections conséquentes avec les enjeux et risques associés à la connection universelle. Il importe de revoir les principes de protection des données personnelles afin de garantir la circulation des renseignements plutôt que leur immobilisation. Mais une la circulation accrue de l’information doit être assortie de garanties effectives quant aux usages abusifs.
Nouvelles technologies
Objets connectés : Un état des lieux canadien
Objets connectés : Regards croisés Europe/Canada
Université de Montréal
Université de Montréal