Dans cette sixième capsule Justice + IA, Benjamin Prud’homme enjoint les acteurs de l’IA à démontrer leur adhésion aux grands principes et aux droits de l’homme faisant consensus.
Il va falloir qu’on se pose la question de la gouvernance de l’intelligence artificielle. À la fois des systèmes eux-mêmes mais aussi de l’écosystème dans lequel l’intelligence artificielle est développée. (…) C’est nos craintes qu’on tente de traduire en outils juridiques pour qu’elles ne se réalisent pas (…) j’ai comme envie de nous inviter à être plus ambitieux que ça.
Si on veut que la communauté de l’intelligence artificielle réalise le plein potentiel qu’elle pourrait avoir dans certains enjeux, comme par exemple la crise climatique, encore faut-il qu’on s’assure que c’est ce genre de projet, ce genre de recherche fondamentale, ce genre de recherche appliquée qu’on valorise, qu’on finance, qu’on met de l’avant dans nos écosystèmes. On a cette capacité socialement d’établir les grandes priorités dans lesquelles on souhaite investir, qu’on souhaite être mises de l’avant.