Le début du 21ème siècle amène de nouvelles orientations qui permettent l’évolution du statut de la victime de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, longtemps écartée de sa propre affaire. C’est la Cour pénale internationale qui, à deux reprises, vient de reconnaître son statut et de lui accorder le droit à réparation du préjudice subi.
L’aboutissement du procès impliquant le premier poursuivi et le premier prisonnier de la Cour pénale internationale (Thomas Lubanga Dyilo) dresse un itinéraire sur la manière de mener les réparations en faveur des victimes collectives pour des réparations également collectives. Ce sont les victimes qui ont subi les affres de la guerre en République démocratique du Congo qui sont les premières bénéficiaires de cette innovation.
L’examen de ce jugement historique nous permet d’identifier les nouvelles approches que donne la Cour pénale internationale par rapport au statut de la victime devant les juridictions internationales précédentes afin d’évaluer les avancées et limites des juridictions étatiques.
Intervention de M. Kandolo: L’examen de ce jugement historique rendu dans l’affaire ayant opposé le Procureur c. Thomas Lubanga Dyilo devant la CPI permet d’identifier les nouvelles approches qui y sont soulevées par rapport au statut de la victime devant les juridictions internationales afin d’évaluer les avancées et limites de ces juridictions et démontrer la nécessité d’intégration de ces nouvelles approches dans la jurisprudence des juridictions étatiques.
Le document utilisé en support de cette intervention est téléchargeable en cliquant sur le lien ci après, nouvelles approches