En 1989, une conférence impliquant plusieurs chercheurs belges, français et québécois fut organisée par le CRDP (Nouvelles technologies et propriété) et s’interrogeait déjà sur la capacité d’appropriation des données personnelles par des entités tierces. 30 ans plus tard, et en dépit de lois qui densifient les obligations des parties prenantes (RGPD, loi californienne), une différence de perspective prévaut entre Europe et Amérique. En dépit de législations qui tendent à se globaliser, cette question demeure foncièrement distincte selon la culture juridique qui l’envisage. 30 ans plus tard, la donne a-t-elle changée?